Une force, c’est ta dernière leçon. Une leçon de courage face au pire des combats, qui nous laissera une image rayonnante, pleine d’espoir et de pugnacité de la femme que tu es.
nous n’avons jamais vraiment su nous dire Au revoir. Un bref regard avant de passer la porte de la maison, avec la certitude de se revoir bientôt. Cette certitude est ébranlée aujourd’hui. Mais tu m’habites. Tu nous habites. Tu es dans chacun de nos gestes, dans chacune de nos habitudes, tu es dans nos humeurs et dans nos pensées.
Il y avait encore trop de choses à te dire, trop de choses à te montrer, à voir et à prévoir. Le soir quand tu rentrais du travail avec des cagettes pleines de tomates et de salades, les soirées devant la télé à regarder nos séries ou venir dépanner ta tablette à chaque fois que Corentin ou moi passions à la maison. Tu nous manques.
Il faut que tu saches que depuis le début de ta maladie, toutes mes pensées sont allées vers toi, même si j’avais l’air lointain parfois. Je ne voulais pas que tu aies à me rassurer, je voulais que tu gardes toutes tes forces pour toi et moi aussi j’ai cru à ta guérison. J’espérais qu’on ai encore du temps, encore longtemps devant nous, toi aussi j’imagine.
Nous retiendrons un caractère bien trempé, mais qui ne t’interdisait pas une extrême gentillesse. Tu ne te laissais pas faire, même par tes enfants. On regrettera ton humour qui nous a donné le sourire jusqu’à tes derniers mots. Tu n’aimais pas trop qu’on te colle ou qu’on te regarde sans raison, mais tu nous as toujours facilité la vie d’une manière incroyable, je me suis toujours senti chanceux de t’avoir pour maman.
Lorsque que nous t’avons demandé de dormir pour te reposer un peu l’autre jour, tu nous a répondu : « Pourquoi faire, je suis en vacances ! ». Alors bonnes vacances maman, et je t’aime, nous t’aimons, Corentin, papa et moi, d’un amour infini.
Merci
Très beau texte bravo cousin pleins de pensées 😘