« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »
- Boileau
Tu vois, ces vers de Boileau, je les ressasse.
Ils tournent dans ma tête, ils sont pourtant clairs.
Ce que l’on conçoit, s’explique.
Or,
Je n’explique pas mon amour pour toi.
Les mots n’arrivent pas.
Je voudrais l’écrire simplement.
Mais c’est trop grand pour moi.
Je voudrais l’écrire autrement que les autres…
Rendre nos vies, à jamais attachées, uniques.
Écrire un « nous » dans une épopée magnifique.
Une définition parfaite.
Où tu verrais :
La beauté,
L’infinité,
La sincérité,
De mon amour.
À un tel point que tu ne puisses plus t’en détacher.
Que chacun de tes souffles, me soit dévoué.
Mais cette définition serait égoïste.
Mais Justifiée…
Elle t’emprisonnerait.
Mais je t’aime libre,
Libre dans mes chaînes.
Tant que je t’apporterai du bonheur.
Tant qu’une trace de moi subsistera encore,
jamais, mon amour pour toi, ne sera mort.
Je t’aimerai jusqu’au néant.
Jusque la fin des temps.
M’aimeras-tu autant ? N’iras-tu pas vivre d’autres aventures sans moi ? Reste à moi. Je t’aime tant. Comment te le dire ?
Comme ceci ?
Rendre nos vies, à jamais attachées, uniques.
Écrire un « nous » dans une épopée magnifique.
À un tel point que tu ne puisses plus t’en détacher.
Et que chacun de tes souffles, me soit dévoué.
Tant qu’une trace de moi subsistera encore,
non, jamais, mon amour pour toi, ne sera mort.
Je t’aimerai, ici et là, jusqu’au néant.
Je te protégerai jusque la fin des temps.
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